Lorsque sort l’album Mestizo en 1980, la vie et la carrière musicale de Joe Bataan, de son vrai nom Bataan Nitollano, sont déjà bien remplies. Né en 1942 dans le quartier d’East Harlem à New-York, c’est d’abord dans le milieu des gangs latinos de la grosse pomme qu’il se fait une réputation.
En 1965, il se tourne vers la musique après un séjour au pénitencier de Coxsackie pour vol de voiture. Son style latin soul, qui traduit ses origines afro-américaine et philippines, tombe a pic à une époque ou le boogaloo cartonne dans les dancings. L’année suivante, il est embauché par le fameux label Fania pour lequel il enregistre 8 albums.
Après un départ du label pour cause de désaccord financier avec le directeur Jerry Masusci, réputé pour sous payer les artistes de son catalogue, il invente le terme « Salsoul », titre de son premier album post-Fania, puis participe à la création du légendaire label du même nom, qui à ses début produisait presque autant de galettes latinos que disco soul.
En 1965, il se tourne vers la musique après un séjour au pénitencier de Coxsackie pour vol de voiture. Son style latin soul, qui traduit ses origines afro-américaine et philippines, tombe a pic à une époque ou le boogaloo cartonne dans les dancings. L’année suivante, il est embauché par le fameux label Fania pour lequel il enregistre 8 albums.
Après un départ du label pour cause de désaccord financier avec le directeur Jerry Masusci, réputé pour sous payer les artistes de son catalogue, il invente le terme « Salsoul », titre de son premier album post-Fania, puis participe à la création du légendaire label du même nom, qui à ses début produisait presque autant de galettes latinos que disco soul.
Au milieu des années 70, il fait une pause de quelques années, puis effectue un come-back fracassant avec le tube « Rap-o clap-o » qui surfe à la fois sur la vague disco et celle du hip-hop naissant. Le tube est repris l’année suivante sur l’album Mestizo (renommé « Rap-o clap-o », avec une cover alternative, à l’export), un classique indispensable pour tout amateur de disco-funk qui se respecte. La face A est un monument incontesté, avec l’enchaînement magique des classiques « Mestizo », « Rap-o clap-o » et « Sadie (she smokes », tandis que la face B n’est pas en reste entre la superbe ligne de basse de « Latin lover » et le percutant « Rock Me All Night Long ».
La perle de l’album, Mestizo (métisse en espagnol), hommage à l’unité latino-américaine, est un petit chef d’œuvre disco-soul, sur lequel la voix éraillée mais terriblement soulful de Joe fait merveille.
Fort de ce succès, Joe enregistre l’année suivante un « Mestizo 2 », qui est publié sur l’album trompeusement nommé « Joe Bataan II » (s’il s’agit bien de son second LP Salsoul, c’est, en fait, son douzième album studio !), lui aussi d’excellente facture.
Fort de ce succès, Joe enregistre l’année suivante un « Mestizo 2 », qui est publié sur l’album trompeusement nommé « Joe Bataan II » (s’il s’agit bien de son second LP Salsoul, c’est, en fait, son douzième album studio !), lui aussi d’excellente facture.
Rap-o Clap-o Live
Mestizo 1980
Mestizo II 1981
Joe Bataan - Mestizo - CD album disponible ici.